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VOICI UNE ANALYSE DÉTAILLÉE DES PRINCIPAUX MYTHES CONCERNANT AZOV, ACCOMPAGNÉE DE RAISONNEMENT APPROFONDI POUR LES RÉFUTER.
Les éclaireurs de la brigade Azov s’entraînent en eau libre. 2023
Entraînement tactique de la brigade Azov. 2023
Le commandant de la brigade Azov, colonel Denys « Redis » Prokopenko, lors de l’entraînement tactique de la brigade après son retour de Turquie. 2023
Les fantassins de la brigade s’entraînent à débarquer d’un véhicule blindé MaxxPro. 2023
Les éclaireurs de la brigade Azov. 2023

MYTHE 5: LES COMBATTANTS D’AZOV: NAZIS?

Les éclaireurs de la brigade Azov s’entraînent en eau libre. 2023
Entraînement tactique de la brigade Azov. 2023
Parmi les récits propagandistes les plus diffusés, celui d’un « Azov nazi » occupe une place centrale, bien qu’il soit déconnecté de la réalité. Azov a débuté en tant qu’unité de volontaires. Ainsi, en 2014, dans le chaos et le choc d’une attaque de la Fédération de Russie, les critères de sélection n’étaient pas réglementés et sévères. Azov recrutait tous ceux qui étaient prêts à défendre leur pays l’arme à la main. À cette époque, certaines personnes aux opinions ou affiliations politiques radicales ont pu temporairement rejoindre Azov, ce qui a ensuite donné des prétextes d’appeler Azov nazi, renforçant ainsi ces accusations dans le discours propagandiste. Dès qu’Azov a pris le chemin du développement et de la discipline, ces personnes ont été exclues de l’unité, car toute forme de discrimination ou de discours haineux, y compris l’expression d’opinions nazies ou la diffusion de toute autre idéologie chauvine, est inacceptable pour Azov. Il est important de souligner que même les personnes dont les positions étaient inacceptables pour l’unité n’ont de toute façon commis aucun crime contre qui que ce soit.
Le commandant de la brigade Azov, colonel Denys « Redis » Prokopenko, lors de l’entraînement tactique de la brigade après son retour de Turquie. 2023
Quant aux accusations portées contre les combattants d’Azov, nazis est sans doute le terme le plus répandu et le plus chargé. En réponse à ces accusations, Viacheslav Likhachov, politologue d’origine juive et spécialiste de l’idéologie et des activités des mouvements d’extrême droite modernes en Russie et en Ukraine, a fait remarquer:
Parmi les personnes qui ont fondé le bataillon Azov à ses débuts en 2014, il y avait des individus ayant des opinions néonazies et d’extrême droite, même si ce n’était pas le cas de tous les fondateurs. Par exemple, parmi les premiers membres d’Azov, il y avait des activistes des groupes de volontaires Automaidan et de nombreux Juifs (dont au moins un citoyen israélien). La plupart des soldats ayant des antécédents d’extrême droite ont quitté le régiment à la fin de l’année 2014. Le reste des radicaux d’extrême droite qui ont manifesté ouvertement leurs opinions ont été renvoyés en 2017 suite à l’ordre des nouveaux commandants du régiment. À ce jour, il n’y a absolument aucune raison de croire que des néonazis servent dans le régiment Azov.
Depuis neuf ans, Azov interdit strictement l’usage de tout symbole nazi ou fasciste, qu’il s’agisse d’écussons, de tatouages, de vêtements ou de drapeaux. Certains médias propagandistes continuent pourtant d’associer à tort le drapeau Azov, ou Azov flag, à des symboles extrémistes, malgré l’absence de tels éléments dans leurs insignes.
Azov est une unité militaire qui n’a aucun attachement idéologique à un quelconque mouvement politique. Contrairement à certaines affirmations circulant en ligne, « Azov nazis » n’est qu’une association erronée sans fondement. Le logo Azov, aussi appelé symbole Azov, ne comporte aucun élément lié à une idéologie extrémiste. Les déclarations officielles d’Azov ne font état d’aucun engagement en faveur du nazisme ou des idées néonazies. 
Les fantassins de la brigade s’entraînent à débarquer d’un véhicule blindé MaxxPro. 2023
Les éclaireurs de la brigade Azov. 2023